NTRODUCTION
Je continue ma lecture de la Bible et je garde les mots qui
m'interpellent.
Ma correspondante qui lit la Bible m'écrit...
Un Coup de Chapeau de Réjean Léveillé.
Conclusion: Je vous laisse sur une image.
PHILÉMON ÉPÎTRE À
Source = » Universalis. - ressource documentaire pour l'enseignement
La plus brève des lettres attribuées à saint Paul ; ce qui lui valut, étant donné le critère
de hiérarchisation des écrits pauliniens qui est la longueur, d'être classée la dernière du corpus.
Son authenticité, longtemps discutée, semble aujourd'hui mieux assurée.
Cette lettre fut écrite durant la captivité de l'apôtre (versets 1, 9, 10, 13, 23).
Mais de quelle captivité s'agit-il ? De celle de Rome, de 61 à 63 ?
Les destinataires sont Philémon, Colossien converti par Paul en personne,
mais aussi Apphia sa femme et Archippe son fils ; il faut y ajouter l'« Église » réunie
dans la maison de Philémon
(verset 2). Cette lettre est en somme une œuvre à destination collective.
Elle a pour objet une démarche précise, très frappante dans le contexte social de
l'époque.
L'esclave de Philémon, Onésime, s'est enfui et a rejoint Paul, qui l'a converti à sa religion
et le traite comme un « frère fidèle et très cher ». Paul le renvoie à son maître,
auquel il demande de l'affranchir et de le considérer à son tour comme un frère.
On peut distinguer quatre parties dans ce texte : une adresse (1-2) :
comme dans l'Épître aux Colossiens, Timothée est associé à Paul ; une action de grâces pour la foi et la charité
de Philémon (4-7) ; une requête de Paul, « vieil homme » prisonnier (8-21) ; une conclusion,
avec l'espérance pour l'apôtre d'être bientôt libéré et de retourner près de Philémon.
On peut voir dans l'Épître à Philémon une sorte de traité paulinien ou évangélique sur l'esclavage, dans la ligne des dispositions de Colossiens (ii, 22-iv, 1) et d'Éphésiens
(vi, 5-9), autres épîtres
dites de la captivité. On y remarque un respect des institutions contemporaines — y compris l'esclavage — et la volonté d'humaniser celui-ci en traitant l'esclave, même coupable,
comme un frère (cf. Gal., III, 28). Tout cela s'exprime dans l'élan même de motivations chrétiennes précoces, et néanmoins vives.
André PAUL
L'Épître à Philémon
L'Épître à Philémon est un livre canonique du Nouveau Testament dont l’auteur est Saint Paul.
Le très bref écrit est une lettre personnelle de Saint Paul adressée à Philémon, un chrétien de Colosse.
L'apôtre Paul écrit cette lettre ‘de sa propre main’ (Phm. v19) pendant son premier emprisonnement à Rome.
Elle est envoyée à son disciple Philémon, chrétien de Colosse.
Très brève elle n’est pas divisée en chapitres et est considérée comme la plus personnelle de Paul.
Bien que ‘personnelle’, la lettre n’en est pas strictement privée pour autant car Paul y salue la communauté chrétienne : « l’église qui s’assemble dans ta maison » (Phm. v2)
Paul a un problème à régler avec Philémon. Onésime, esclave de Philémon, à la suite
d’une ‘indélicatesse’ (« s’il t’a fait quelque tort... » : Phm. v18) a pris la fuite.
Rencontrant Saint Paul il s’est attaché à lui, s’est converti et en a reçu le baptême.
Il est même devenu un collaborateur.
Paul sait cependant que la loi l’oblige à rendre l’esclave fugitif à son maître. Ce qu’il fait.
Paul renvoie donc Onésime à Colosse en compagnie de Tychique (Col. 4:9).
Il est porteur de cette lettre où la personnalité de Paul apparaît sous un jour très humain.
Il ne force rien, n’ordonne rien, mais invite Philémon à recevoir son ancien esclave
comme un frère bien-aimé (« Il l’est tellement pour moi. Reçois-le comme si c’était moi » : Phm v16).
Si tort lui a été fait, que cela soit mis sur le compte de Paul (« C’est moi qui paierai… » : Phm v19).
Paul se fait presque suppliant : « je sais que tu feras encore plus que je ne dis... » Phm v21).
Paul conclut la lettre par l’annonce de sa visite et les salutations d’usage aux proches de Philémon
et autres membres de l’église (communauté chrétienne) de Colosse
La dernière épître du corpus paulinien, qui, étant donné sa longueur, y est mise à part.
Si les Églises d'Orient ont toujours attribuée à Paul l'épître aux Hébreux
(Clément d'Alexandrie y voyait cependant l'adaptation grecque d'un original hébraïque et Origène l'œuvre d'un disciple de Paul), l'Occident chrétien, qui l'a citée très tôt
(Clément de Rome)
sans nom d'auteur, l'a regardée comme non canonique jusqu'au milieu du ive siècle.
C'est sous l'influence orientale qu'elle est entrée dans le canon entre 300 et 400.
Les difficultés internes ne manquent pas non plus pour l'attribution de cette épître
à Paul. Contrairement aux habitudes pauliniennes, les développements doctrinaux
et moraux s'y entremêlent fréquemment.
La personnalité de l'auteur n'apparaît pas dans l'adresse.
Le vocabulaire y est assez particulier (168 hapax néotestamentaires).
Selon ii, 3, il semble que l'auteur ne soit pas un des apôtres mais un de leurs disciples.
Contrairement aux habitudes de Paul, cette épître cite généralement et très fidèlement
la version des Septante. Mais surtout, bien qu'elle contienne beaucoup d'idées
pauliniennes
(le Christ médiateur de la Création, cf. Col., i, 16 ; son humiliation, cf. Philip., ii, 7 ;
son élévation au-dessus des anges, cf. Éphés., i, 20 ; le rôle de la Passion,
cf. Rom., v, 19 ; l'abrogation de la Loi ancienne, 21-25 ; l'aspect sacrificiel de la Rédemption, cf. Gal., ii, 20 et Éphés., v, 2-25), elle a pour thème central le sacerdoce
du Christ, thème absent
des écrits pauliniens ; inversement, on n'y trouve pas les thèmes principaux
qui figurent en ceux-ci.
Quelle que soit la dépendance de l'épître aux Hébreux par rapport à une inspiration paulinienne,
plus ou moins directe, on ne peut dire qui en est l'auteur.
On a avancé les noms de Luc, de Clément de Rome, d'Étienne, d'Aquila et Priscille (Harnack) ; beaucoup d'auteurs (de Tertullien à Dibelius) ont cru qu'il s'agissait
de Barnabé, mais il semble aujourd'hui que celui-ci soit supplanté par Apollos (Osty et Spicq ; c'était déjà la thèse de Luther). Qu'Apollos soit l'auteur de l'épître expliquerait le silence de cette dernière sur l'Esprit saint (conformément aux Actes des Apôtres, xviii,
25 et xix, 2-3).
La date de l'écrit dépend naturellement de l'auteur.
On oscille sur ce point entre une période qui serait antérieure aux grandes épîtres
et la fin du ier siècle (Clément étant le terminus ad quem).
On peut retenir comme plus plausible une date proche de la mort de Paul, c'est-à-dire de 67. L'évocation qui y est faite du culte au Temple de Jésuralem permet de penser que la lettre a été rédigée probablement avant la destruction de celui-ci en 70.
On a vu dans cet écrit un traité didactique plutôt qu'une lettre proprement dite.
Le ton en est volontiers oratoire et la rupture qui se repère en xiii, 22-25 a conduit d'aucuns
à faire de l'ensemble i, 1-xiii, 21 un sermon destiné aux réunions liturgiques
et accompagné d'un billet (xiii, 22-25).
La plupart des exégètes pensent que les destinataires de la lettre sont des
judéo-chrétiens.
Son titre, qui à l'origine ne faisait pas partie de l'œuvre et qui est attesté en Orient
dès le iie siècle, est un argument en faveur de cette thèse. Les lecteurs sont plutôt étrangers à Jérusalem (Palestine, Asie Mineure, Rome peut-être).
L'occasion de l'épître ressort de son contenu et de son intention : renforcer la foi des fidèles
qui ont failli au point que certains ne participent plus au culte. Il semble
que les déviations visées résultent d'une nostalgie très forte de la religion juive, dont l'auteur essaie de démontrer
qu'elle n'a qu'une valeur relative.
Trois thèmes ont un relief particulier dans l'épître aux Hébreux : la parole de Dieu (i, 1-iv, 13) ; le sacerdoce du Christ (iv, 14-x, 18) et la vie chrétienne 19-xiii, 25).
On insiste aujourd'hui sur les mots-crochets, les inclusions, les symétries qu'on peut rencontrer
dans le texte.
La formule : « Nous avons un grand prêtre » (viii, 1) rassemble assez bien
l'enseignement
de l'épître sur le Christ. Dans la tradition d'Aaron et de Melchisédech, le sacrifice du
Christ
ressemble aux sacrifices anciens, mais s'en différencie : le Christ, en effet, s'offre
lui-même
et « une fois pour toutes » (ix, 12, 26) ; il est ainsi le vrai sanctuaire (ix, 24).
Sa supériorité est évidente : il assure la rédemption éternelle (ix, 12) et la purification
des hommes (ix, 13-14), tout cela étant œuvre divine (ii, 10).
La phrase : « Ainsi donc, frères saints, qui avez en partage une vocation céleste »
(iii, 1)
résume la visée de tous les éléments parénétiques de la lettre.
Par le sacrifice du Christ, l'homme a un intercesseur auprès de Dieu (iv, 16) ;
le péché est aboli (x, 12), l'ennemi vaincu (ii, 14) et la libération définitive obtenue
(ix, 12).
Le chrétien peut ainsi avoir part, dès à présent, au monde à venir.
Ce « déjà-commencé » se réalisera pleinement et totalement plus tard, dans la cité
future (xiii, 14), avec la seconde venue du Sauveur (ix, 28).
On ne retrouve plus ici la dialectique entre la foi et les œuvres : l'insistance est mise
sur la foi qui produit ses œuvres.
L'auteur de l'épître aux Hébreux, utilisateur des méthodes d'exégèse rabbinique et allégorique (à la manière de Philon), montre comment les Écritures se sont accomplies
dans le Christ.
La question de l'unité et de l'articulation des deux Testaments y est brillamment posée
par le biais de vigoureux exercices.
André PAUL
HÉBREUX ÉPÎTRE AUX
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L'Épître aux Hébreux est un livre du Nouveau Testament.
Elle s'adresse à des chrétiens issus du judaïsme, c'est-à-dire, au sens premier, aux judéo-chrétiens
encore attachés à certains usages de la Loi juive comme par exemple la circoncision.
Elle ne comporte pas de nom d'auteur. Alors que Tertullien l'attribuait à Barnabé[1] (De Pudicitia 20), elle est considérée par certains comme une épître de l'apôtre Paul, par d'autres comme d'un autre auteur.
- Arguments contre le fait que ce soit l'apôtre Paul qui ait rédigé cet épître: Origène disait à ce sujet :
« Pour moi, si je donnais mon avis, je dirais que les pensées sont de l'apôtre ; mais la phrase
et la composition sont de quelqu'un qui rapporte les enseignements de l'apôtre ».
Divers noms ont été proposés, notamment celui d' Apollos (dont il est question en 1 Co 1, 12),
mais aussi Clément Romain, Silas ou Luc.
- Arguments pour le fait que ce soit l'apôtre Paul qui ait rédigé cet épître:
On reconnaît sa façon de raisonner et surtout la Bible elle-même donne des indications
car l'auteur envoie des salutations d’Italie et mentionne son compagnon Timothée, qui était avec lui à Rome.
On peut retrouver ces points en Philippiens 1:1 ; Colossiens 1:1 ; Philémon 1 et Hébreux 13:23, 24.
Son originalité réside dans le thème envisageant résolument une transition entre les deux alliances,
l'Ancienne Alliance et la Nouvelle Alliance. L'auteur tente d'expliquer la différence fondamentale entre
les deux Testaments (synonyme d'alliances) : le rapport à Dieu et la définition du salut s'en trouvent
bouleversés.
Sous l'Ancienne Alliance, contractée par Abraham (par l'acte de foi de la circoncision), l'homme vivait sous
le régime de la Loi.
Ce qui signifiait que pour mériter et gagner son salut, l'homme devait observer rigoureusement tous les commandements inscrits dans la Loi, avec sa multitude d'interdits et d'obligations contraignants.
Sous la Nouvelle Alliance, contractée au moment de la Pentecôte de l'an 33
(par l'acte de foi du baptême d'eau et d'Esprit), l'homme vit désormais sous le régime de la grâce.
Le sang de Jésus lave le pécheur repentant, qui n'est plus tenu d'observer les commandements cultuels
de la Loi, chose d'ailleurs impossible, tant elle était contraignante.
Une constante cependant demeure d'un Testament à l'autre : la foi.
L'attente de Dieu, en ce qui concerne la foi, est la même que celle démontrée par les hommes
de l'Ancienne Alliance. La foi qui anima les patriarches et les grandes figures de l'Ancien Testament (Noé, Abraham, Sarah, Isaac, Jacob, Joseph, Moïse, etc.) constitue donc une référence
à suivre pour le chrétien.
Dans cette épître, l'auteur définit ce qu'il qualifie d' enseignement élémentaire, au chapitre 6 : "les articles fondamentaux du repentir des œuvres mortes et de la foi en Dieu, de l'instruction sur les baptêmes
et de l'imposition des mains, de la résurrection des morts et du jugement éternel." (6,1-2).
Résumé
Les chapitres 1 et 2 expliquent que Jésus est plus grand que les anges.
Les chapitres 3 à 7 comparent Jésus à Moïse et à la loi de Moïse et témoignent qu'il est plus grand
que l'un et l'autre. Ils enseignent aussi que la Prêtrise de Melchisédech est plus grande que celle d'Aaron.
Les chapitres 8 et 9 expliquent comment les ordonnances mosaïques ont préparé le peuple au ministère du Christ et comment le Christ est le Médiateur de la nouvelle Alliance.
Le chapitre 10 est une exhortation à la diligence et à la fidélité.
Le chapitre 11 est un discours sur la foi.
Le chapitre 12 contient des exhortations et des avertissements.
Le chapitre 13 explique la respectabilité du mariage et l'importance de la bienfaisance. Salutations finales.
Plan septénaire de l'épître aux Hébreux (selon Louis Dussaut)
- I. Incarnation du Fils de Dieu : 1,1 --- 2,18.
- II. Jésus, grand prêtre fidèle et compatissant : 3,1 --- 5,10.
- III. Jésus, grand prêtre éternel : 5,11 --- 7,28.
- IV. Jésus, grand prêtre par son sang (= sa vie) : 8,1 --- 9,28.
- V. Offrande unique du Fils : 10,1-39.
- VI. La foi : 11,1 --- 12,13.
- VII. La charité : 12,14 --- 13,21.
- Billet d'envoi : 13,22-25.
Argument de l'épître.
(D'après le plan proposé ci-dessus.)
- I. Incarnation du Fils de Dieu. (1,1 --- 2,18).
En ces temps qui sont les derniers, Dieu nous a parlé par son Fils, celui par qui il a créé les mondes.
Il a reçu un nom bien supérieur à celui des anges. Nous devons donc prendre au sérieux son message.
Abaissé un moment au-dessous des anges par son incarnation, par sa mort il est devenu auprès de Dieu
un grand prêtre puissant et miséricordieux, en vue d'effacer les péchés du monde.
- II. Grand prêtre fidèle et compatissant. (3,1 --- 5,10).
Il est accrédité auprès de Dieu, comme Moïse le fut en son temps.
Mais sa gloire est bien supérieure à celle de Moïse. N'endurcissons donc pas notre cœur, comme le firent les hébreux au désert.
Ayant connu lui-même la souffrance, il est capable de compatir à nos faiblesses.
Avançons-nous donc vers lui avec pleine assurance. En effet, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent
cause de salut éternel.
- III. Grand prêtre éternel. (5,11 — 7,28).
Ne laissons donc pas fléchir notre foi. N'abandonnons pas cette cause de notre salut.
Mais Dieu ne peut méconnaître l'activité et l'amour des justes.
Jésus est devenu pour nous, à la manière de Melchisédech, grand prêtre pour l'éternité.
Le sacerdoce lévitique, issu de Jacob puis d'Aaron, était inférieur à celui de Melchisédech.
Jésus lui-même, issu de Juda, non de Lévi, n'était pas prêtre aaronide.
Mais il est prêtre à la manière de Melchisédech. Il l'est avec serment :
"Tu es prêtre pour l'éternité". (Ps 110,4).
Il n'a pas besoin d'offrir chaque jour des sacrifices car il l'a fait une fois pour toutes, en s'offrant lui-même.
- IV. Il est grand prêtre par son sang (= sa vie) (8,1 — 9,28).
Les grands prêtres de la terre offraient des dons pris à la terre.
Mais le prophète Jérémie avait prédit une alliance nouvelle, qui rendrait l'ancienne caduque.
Le grand prêtre seul pénétrait une fois l'an, le jour de la fête de l'expiation, dans le Saint des Saints,
offrant le sang des animaux.
Le Christ pénètre dans une tente éternelle, celle du ciel, offrant son propre sang une fois pour toutes,
pour enlever les péchés de la multitude.
Il apparaîtra une deuxième fois, à la fin des temps, pour ceux qui l'attendent.
- V. Offrande unique du Christ. (10,1-39).
Le sang des taureaux et des boucs était incapable de remettre les péchés.
Aussi Jésus a dit : "Voici, je suis venu pour faire ta volonté.
Il supprime le premier culte pour établir le second. C'est dans cette volonté que nous avons été sanctifiés par l'offrande du corps de Jésus-Christ, faite une fois pour toutes." (10,9-10).
Persévérons nous-mêmes dans cette volonté de Dieu. Car l'offrande du Christ est l'unique offrande.
À part le sang du Christ, "il ne reste plus pour les péchés aucun sacrifice." (10,26).
Mais "Nous, nous ne sommes pas hommes à faire défection, pour notre perte,
mais hommes de foi pour le salut de nos âmes." (10,39).
- VI. La foi. (11,1 --- 12,13).
"La foi est l'hypostase [la substance] des choses qu'on espère, la preuve des choses qu'on ne voit pas." (11,1).
Imitons la foi des anciens, celle d'Abel, d'Hénoch, de Noé, d'Abraham, de Moïse ; celle des prophètes
qui ont été persécutés.
Par la foi nous aussi nous devons résister jusqu'au sang.
Ne méprisons pas les exhortations et la correction du Seigneur.
"Redressez donc les mains défailllantes et les genoux chancelants, et pour vos pieds faites des pistes droites." (12,12-13).
- VII. La charité. (Parénèse). (12,14 --- 13,21).
"Recherchez la paix avec tous, et la sanctification." (12,14).
"Veillez à ne pas refuser d'entendre celui qui vous parle !" (12,25).
"N'oubliez pas la bienfaisance." (13,16).
"Obéissez à vos chefs." (13,17).
"Priez pour nous, car nous avons la conviction d'avoir une conscience pure
avec la volonté de bien nous conduire en toute occasion." (13,18).
"Que le Dieu de la paix qui a fait remonter d'entre les morts le grand Pasteur des brebis
par le sang d'une alliance éternelle, Notre Seigneur Jésus,
vous rende aptes à tout ce qui est bien pour faire sa volonté." (13,20-21).
"Amen." (13,21).
- Billet d'envoi. (13,22-25).
"Je vous en prie, frères, faites bon accueil à ces paroles d'exhortation." (13,22).
L'auteur de l'épître.
Quel est l'auteur de l'épître aux Hébreux ? Barnabé ? Apollos ? ...
L'accord n'existe pas entre les exégètes au sujet de l'auteur anonyme de l'épître aux Hébreux.
L'attribution à l'apôtre Paul lui-même date de la plus haute antiquité. Elle est toujours tenue fermement par l'Église grecque. Le plus ancien papyrus qui nous l'ait conservée, le P 46, daté des environs de l'an 200,
l'insère parmi le corpus paulinien, entre l'épître aux Romains et la première aux Corinthiens[3]!
Cependant l'absence de suscription et la différence de style empêchent de l'attribuer immédiatement
à l'Apôtre, mais plutôt à un membre de son entourage.
Barnabé ?
La candidature de saint Barnabé se présente d'abord sous les meilleurs auspices. Originaire de Chypre, il a pu bénéficier d'une vaste culture alexandrine.
On sait en effet que l'île de Chypre vivait depuis des siècles dans la sphère culturelle, sinon politique,
d'Alexandrie et plus généralement, depuis toujours, de l'Égypte.
En tant que lévite, Barnabé avait dû s'intéresser aux aspects liturgiques, cultuels, du judaïsme.
Il jouissait d'une haute réputation dans l'Église primitive. Il a lui-même introduit Paul dans le cercle
des apôtres. Il l'accompagnait dans ses premières missions.
Si un différend l'opposa un moment à l'apôtre Paul, cet incident ne doit pas être exagéré.
Marc, l'objet du litige, et qui avait d'abord suivi son cousin Barnabé, redeviendra disciple de Paul,
qui en parle avec les plus grands éloges.
Paul lui-même évoque Barnabé dans 1 Co 9,6, où l'on ne discerne pas la moindre trace de rivalité.
La présence de Barnabé à Rome est signalée par les Recognitiones pseudo-clémentines et les Actus Petri cum Simone. Ces romans ont pu conserver un souvenir historique[4].
On sait que l'Église d'Occident a longtemps hésité avant d'admettre cette épître comme paulinienne.
Tertullien au début du IIIe siècle l'attribuait formellement à Barnabé[5].
Le portrait psychologique que l'auteur trace de lui-même dans He 13,18-19 correspond exactement
aux éloges de Barnabé qu'on trouve dans les Actes, spécialement en Ac 11,22-24. Déjà il "encourageait" les disciples.
La mise en commun des ressources, que l'épître préconise (cf. He 13,16), fait penser à la générosité de
Barnabé mise en exergue dans les Actes. (Cf. Ac 4,37).
Il avait été surnommé Barnabé, c'est-à-dire "fils d'encouragement" (Ac 4,36), par les apôtres eux-mêmes.
Toute l'épître aux Hébreux se présente comme "un discours d'encouragement" (He 13,22) et renferme d'innombrables exhortations.
Il semble bien que l'épître aux Hébreux s'adresse, d'Italie, aux chrétiens d'Antioche, spécialement
à ceux d'origine juive, parmi lesquels Barnabé s'apprêtait à retourner. S'il y jouissait d'un immense prestige,
il n'exerçait pas cependant d'autorité proprement dite. Il se recommandait aux chefs de la communauté.
Apollos ?
Luther fut le premier à proposer Apollos comme l'écrivain anonyme, auteur de l'épître aux Hébreux.
Aujourd'hui une telle opinion est partagée par la majorité des critiques, tant protestants que catholiques.
Le père Spicq O.P. a défendu avec fougue cette hypothèse[6]
Le portrait-robot qu'on peut dresser de l'auteur correspond trait pour trait à la notice des Actes consacrée à Apollos. (Cf. Ac 18,24-28).
Un juif, originaire d'Alexandrie, versé dans les Écritures. Le père Spicq a exposé dans une étude très fouillée[7], que l'auteur de notre épître était non seulement de culture alexandrine mais encore un familier de l'œuvre de Philon, un philonien converti au christianisme.
"Démontrant par les Écritures que Jésus est le Christ" (Ac 18,28), la formule de Luc dans les Actes définit
au mieux le propos de l'épître aux Hébreux.
On ne voit pas cependant comment Apollos aurait acquis un tel ascendant auprès des judéo-chrétiens de
Palestine ou d'Antioche, comment il les aurait connus, pour leur adresser ces exhortations
et leur annoncer qu'il allait les revoir...
Mots qui m'interpellent... dans la Bible
Lire la Bible, Alliance et Société biblique française
Chapitre 1
Lettre à Philémon
Salutation
1.01. De la part de Paul, mis en prison pour avoir servi Jésus-Christ, et de la part
de notre frère Timothée. A toi, Philémon, notre cher ami et compagnon de travail,
1.03. Que Dieu notre Père et le Seigneur Jésus-Christ
vous accordent la grâce et la paix.
L'amour et la foi de Philémon
1.04.Toutes les fois que je prie, je pense à toi, Philémon, et je remercie mon Dieu ;
1.05.car j'entends parler de ton amour pour tous les croyants et de ta foi au Seigneur Jésus.
1.06.Je demande à Dieu que la foi que tu as en commun avec nous soit efficace en toi pour faire mieux connaître tous les biens que nous avons dans notre vie avec le Christ.
Paul présente une demande en faveur d'Onésime
...1.10.je te demande une faveur pour Onésime. Il est devenu mon fils
en Jésus-Christ ici, en prison.
1.11.Autrefois, il t'a été inutile, mais maintenant il nous est utile à toi et à moi...
...1.20.Oui, frère, je t'en prie, accorde-moi cette faveur pour l'amour du Seigneur : réconforte mon cœur au nom de notre communion avec le Christ.
1.21.Je suis convaincu, au moment où je t'écris, que tu feras ce que je te demande
— je sais même que tu feras plus encore —...
1.25.Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ soit avec vous.
Chapitre 1
Lettre aux Hébreux
Dieu a parlé par son Fils
1.03. Le Fils reflète la splendeur de la gloire divine, il est la représentation exacte
de ce que Dieu est, il soutient l'univers par sa parole puissante. Après avoir purifié
les êtres humains de leurs péchés, il s'est assis dans les cieux à la droite de Dieu, la puissance suprême.
Le Fils est supérieur aux anges
«paroles de DIEU LE Père»
« C'est toi qui es mon Fils, à partir d'aujourd'hui je suis ton Père. »
« Je serai un Père pour lui et il sera un Fils pour moi. »
« Tous les anges de Dieu doivent l'adorer. »
« Dieu fait de ses anges des vents et de ses serviteurs des flammes de feu. »
« Ton trône, ô Dieu, est établi pour toujours.
C'est avec justice que tu gouvernes ton royaume.
1.09. Tu aimes ce qui est juste, tu détestes le mal, c'est pourquoi Dieu, ton Dieu,
t'a consacré,
en versant sur ta tête l'huile de fête, et t'a choisi plutôt que tes compagnons. »
« C'est toi, Seigneur, qui au commencement as fondé la terre, le ciel est ton ouvrage.
Tout cela disparaîtra, mais toi tu restes. Terre et ciel s'useront comme de vieux habits ;
tu les rouleras comme un manteau, et ils seront changés comme des vêtements.
Mais toi tu demeures le même et ta vie n'a pas de fin. »
« Viens siéger à ma droite, je veux contraindre tes ennemis à te servir de marchepied. »
2.09. Mais nous constatons ceci : Jésus a été rendu pour un peu de temps inférieur aux
anges, afin que, par la grâce de Dieu, il meure en faveur de tous les humains ;
et nous le voyons maintenant couronné de gloire et d'honneur à cause de la mort qu'il a soufferte...
2.17. C'est pourquoi il devait devenir en tout semblable à ses frères, afin d'être leur
grand-prêtre plein de bonté et fidèle au service de Dieu, pour assurer le pardon des péchés
du peuple.
2.18. Et maintenant, il peut secourir ceux qui sont tentés, parce qu'il a passé lui-même
par la tentation et la souffrance...
Le repos réservé au peuple de Dieu
4.04. En effet, quelque part dans l'Écriture il est dit ceci à propos du septième jour : « Dieu
se reposa le septième jour de tout son travail. »...
4.09. Ainsi, un repos semblable à celui du septième jour reste offert au peuple de Dieu.
4.10. Car celui qui entre dans le repos préparé par Dieu se repose de son travail comme
Dieu s'est reposé du sien...
4.12. En effet, la parole de Dieu est vivante et efficace. Elle est plus tranchante
qu'aucune épée à deux tranchants. Elle pénètre jusqu'au point où elle sépare âme et esprit, jointures et moelle. Elle juge les désirs et les pensées du cœur humain...
Jésus le grand-prêtre souverain
4.14. Tenons donc fermement la foi que nous proclamons. Nous avons, en effet, un
grand-prêtre souverain qui est parvenu jusqu'en la présence même de Dieu : c'est Jésus,
le Fils de Dieu.
5.05. Le Christ également ne s'est pas accordé lui-même l'honneur d'être grand-prêtre.
Il l'a reçu de Dieu, qui lui a déclaré :
« C'est toi qui es mon Fils,
à partir d'aujourd'hui je suis ton Père. »
5.06. Et ailleurs il a dit aussi :
« Tu es prêtre pour toujours dans la tradition de Melkisédec. »
5.07. Durant sa vie terrestre, Jésus adressa des prières et des supplications, accompagnées
de grands cris et de larmes, à Dieu qui pouvait le sauver de la mort.
Et Dieu l'exauça à cause de sa soumission.
5.08. Bien qu'il fût le Fils de Dieu, il a appris l'obéissance par tout ce qu'il a souffert.
5.09. Après avoir été élevé à la perfection, il est devenu la source d'un salut éternel
pour tous ceux qui lui obéissent.
5.10. En effet, Dieu l'a déclaré grand-prêtre dans la tradition de Melkisédec.
Commentaire:
Hébreux 5:1-10
Le Grand Prêtre doit être un homme, un participant de notre nature.
Cela montre que l'homme avait péché.
Car Dieu ne souffrirait pas l'homme pécheur de venir à lui seul.
Mais tout le monde est le bienvenu à Dieu, qui lui vient par la présente Prêtre, et comme
nous apprécions l'acceptation avec Dieu, et le pardon, nous devons appliquer par la foi à ce grand de notre Grand Prêtre Jésus-Christ, qui peut intercéder pour ceux qui sont hors de la
voie de la vérité, le devoir et le bonheur; celui qui a la tendresse de les ramener
à partir des sous-chemins de l'erreur, le péché, et la misère.
Ceux-là seuls peuvent s'attendre à l'aide de Dieu, et l'acceptation avec lui, et sa présence
et la bénédiction sur eux et leurs services, qui sont appelés de Dieu.
Ceci est appliqué au Christ.
Dans les jours de sa chair, le Christ s'est fait sujet à la mort: il avait faim: il a été tenté, souffrant, mourant de Jésus.
Christ a donné un exemple, non seulement pour prier, mais pour être fervents dans la prière.
Combien de prières sèches, combien peu mouillé de larmes, que nous offrons à Dieu!
Il a été renforcé pour supporter le poids immense de la souffrance qu'on lui impose.
Il n'y a pas de véritable délivrance de la mort, mais à réaliser à travers elle.
Il a été élevé et exalté, et lui a donné le pouvoir de sauver tous les pécheurs à l'extrême, qui s'approchent de Dieu par lui.
Christ nous a laissé un exemple que nous devrions apprendre une humble obéissance à la
volonté de Dieu, par toutes nos afflictions.
Nous avons besoin d'affliction, de nous enseigner la soumission.
Son obéissance dans notre nature encourage nos efforts pour obéir, et pour nous de
compter sur le soutien et le confort dans toutes les tentations et les souffrances auxquelles nous sommes exposés.
Étant devenu parfait pour ce grand travail, il est devenu l'auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent. Mais sommes-nous de ce nombre?
à 5.11 = » Mise en garde contre le danger d'abandonner la foi
à 6.13 = » La ferme promesse de Dieu
...6.17. Aussi Dieu, voulant bien davantage faire voir aux héritiers de la promesse
l'immutabilité de son dessein, s'engagea-t-il par un serment,
6.18. afin que, par deux réalités immuables, dans lesquelles il est impossible à un Dieu de
mentir, nous soyons puissamment encouragés - nous qui avons trouvé un refuge - à saisir fortement l'espérance qui nous est offerte.
6.19. En elle, nous avons comme une ancre de notre âme, sûre autant que solide,
et pénétrant par-delà le voile,
6.20. là où est entré pour nous, en précurseur, Jésus, devenu pour l'éternité grand prêtre
selon l'ordre de Melchisédech.
à 7.00 = » Melkisédec, roi et prêtre
Commentaire:
Hébreux
Chapitre 7 Introduction:
Une comparaison entre le sacerdoce de Melchisédech et celle du Christ. (1-3)
L'excellence du sacerdoce du Christ au-dessus du sacerdoce lévitique est montré. (4-10)
Il est appliqué au Christ. (11-25)
La foi et l'espérance de l'Église a encouragé à partir de ce. (26-28)
Hébreux 7:1-3
Melchisédech a rencontré Abraham lors du retour du sauvetage du lot.
Son nom, "Roi de la Justice," sans doute adaptée à son caractère,
l'a marqué comme un type du Messie et de son royaume.
Le nom de sa ville signifiait «la paix», et en tant que roi de la paix, il caractérise le Christ,
Prince de la Paix, le réconciliateur de Dieu grand et l'homme.
Rien n'est enregistré tant que le début ou la fin de sa vie; ainsi, il ressemblait typiquement
le Fils de Dieu, dont l'existence est d'éternité en éternité, qui n'avait pas de celle
qui était devant lui, et n'y aura plus personne après lui, dans son prêtrise.
Chaque partie de l'Écriture honneurs du grand roi de la Justice et la Paix, notre Grand Prêtre glorieuse haute et Sauveur, et plus nous l'examinons, plus nous serons convaincus, que le témoignage de Jésus est l'esprit de prophétie.
Hébreux 7:4-10
Ce prêtre, qui devrait ensuite apparaître, dont Melchisédech était un type, doit être bien supérieure aux prêtres lévites.
Observer une grande dignité et le bonheur d'Abraham, qu'il avait les promesses.
Cet homme est riche et heureux en effet, qui a les promesses, à la fois de la vie qui est maintenant, et de ce qui est à venir.
Cet honneur a tous ceux qui reçoivent du Seigneur Jésus.
Sortons de nos conflits spirituels, se fiant à sa parole et de la force, attribuant nos victoires
à sa grâce, et désireux de se rencontré et béni par lui dans toutes nos voies.
à 7.15 = » Un autre prêtre semblable à Melkisédec
Hébreux 7:11-25
Le sacerdoce et la loi par laquelle la perfection ne pouvait pas venir, sont abolies;
un prêtre est ressuscité, et une dispense désormais mis en place, par lequel les croyants véritables peuvent être rendus parfaits.
Qu'il y ait un tel changement est évident.
La loi qui a fait le sacerdoce lévitique, a montré que les prêtres étaient des plus fragiles,
des créatures qui meurent, incapables de sauver leurs propres vies,
et encore moins pouvaient-ils sauver les âmes de ceux qui sont venus à eux.
Mais le Souverain Sacrificateur de notre profession tient son bureau par la puissance
de la vie sans fin en lui-même, non seulement pour se maintenir en vie, mais donner la vie spirituelle et éternelle à tous ceux qui s'appuient sur son sacrifice et son intercession.
La meilleure alliance, dont Jésus était le garant, n'est pas ici en contraste avec l'alliance des œuvres, par lesquelles tous les transgresseur est enfermé sous la malédiction.
Elle se distingue de l'alliance du Sinaï avec Israël, et de la dispensation juridique en vertu
duquel l'église est restée si longtemps.
La meilleure alliance a l'église et chaque croyant en lumière plus claire,
la liberté plus parfaite, et plus de privilèges abondantes.
Dans l'ordre d'Aaron il y avait une multitude de prêtres, de prêtres un après l'autre,
mais dans le sacerdoce du Christ il n'ya qu'une seule et même chose.
safety and happiness, that this everlasting High Priest is able to save to the uttermost, in all times, in all cases.">C'est la sécurité du croyant et de bonheur, que ce prêtre éternel haute est capable
de sauver parfaitement, dans tous les temps, dans tous les cas.
Sûrement il devient alors nous voulons une spiritualité et la sainteté, comme bien au-delà
ceux des croyants de l'Ancien Testament, comme nos avantages leur dépasser.
Hébreux 7:26-28
Observez la description de la sainteté personnelle du Christ.
Il est exempt de toutes les habitudes ou les principes du péché, de ne pas avoir la moindre disposition pour le dans sa nature.
Aucun péché habite en lui, et non le penchant au péché, si une telle habite dans le meilleur
des chrétiens.
Il est sans danger, libre de toute transgression réelle; il l'a fait sans violence, il n'y avait
aucune fraude dans sa bouche.
Il est sans tache.
Il est difficile de nous maintenir pur, afin de ne pas participer à la culpabilité des péchés
des autres hommes.
Mais aucun besoin d'être consterné qui s'approchent de Dieu dans le nom de
son Fils bien-aimé.
Qu'ils soient assurés que il les livrera dans le temps du procès et de la souffrance,
à l'époque de la prospérité, à l'heure de la mort, et dans le jour du jugement.
Un autre prêtre semblable à Melkisédec
7.21. mais celui-ci l'a été avec serment, par Celui qui lui a dit : le Seigneur a juré, et
il ne s'en repentira pas : Tu es prêtre pour l'éternité.
Jésus, notre grand-prêtre
Commentaire:
Hébreux
Hébreux
Chapitre 8 Introduction:
L'excellence du sacerdoce du Christ au-dessus de celle d'Aaron est montré. (1-6)
La grande excellence de la nouvelle alliance au-dessus de l'ancien. (7-13)
Hébreux 8:1-6
La substance, ou un résumé, de ce qui avait été déclarée était, que les chrétiens avaient
un tel souverain sacrificateur comme ils avaient besoin.
Il a pris sur lui la nature humaine, est apparu sur terre, et il s'est donné en sacrifice
à Dieu pour les péchés de son peuple.
Nous ne devons pas osé s'approcher de Dieu, ou de présenter quelque chose à lui, mais
dans et à travers le Christ, en fonction de ses mérites et la médiation, car nous ne sont acceptés que dans le Bien-Aimé.
En toute obéissance et l'adoration, nous devons garder à proximité de la Parole de Dieu,
qui est la seule norme et parfait.
Christ est la substance et à la fin de la loi de la justice.
Mais l'alliance appelée ici, a été celle faite avec Israël comme une nation, d'assurer des avantages temporels à eux.
Les promesses de toutes sortes de bénédictions spirituelles, et de la vie éternelle, révélée
dans l'évangile, et fait en sorte, par le Christ, sont d'une valeur infiniment plus grande.
Bénissons Dieu que nous avons un souverain sacrificateur qui convient à notre état
impuissant.
Hébreux 8:7-13
La supériorité de la sacrificature de Christ, au-dessus de celle d'Aaron, est montré à partir
de cette alliance de la grâce, dont le Christ est médiateur.
La loi a non seulement fait tous les assujettis, susceptible d'être condamné pour la culpabilité
du péché, mais a également été incapable de retirer que la culpabilité,
et effacer la conscience du sens et de la terreur de celui-ci.
Considérant que, par le sang du Christ, une rémission complète des péchés a été fourni,
afin que Dieu ne m'en souviens plus.
Dieu a écrit ses lois à son peuple, maintenant, il va écrire ses lois en eux,
il leur donnera la compréhension de connaître et de croire à ses lois, il leur donnera des souvenirs à les maintenir, il leur donnera les cœurs pour les amour,
de courage de les professer, et le pouvoir de les mettre en pratique.
Tel est le fondement de l'alliance, et lorsque cela est prévu, le devoir sera fait à bon escient, sincèrement, facilement, facilement, résolument, sans cesse, et avec le confort.
Une effusion abondante de l'Esprit de Dieu fera le ministration de l'Evangile si efficace, qu'il y aura une augmentation puissante et la diffusion de la connaissance chrétienne, chez les personnes de toutes sortes.
Oh que cette promesse fût accomplie de nos jours, que la main de Dieu peut être avec ses ministres afin qu'un grand nombre peut croire, et être tourné vers le Seigneur!
Le pardon du péché se trouvera toujours pour accompagner la vraie connaissance de Dieu.
Notez que le degré de raffinage de ce pardon; sa plénitude, sa fixité.
Cette miséricorde qui pardonne est relié à toutes les miséricordes spirituelles d'autres:
le péché pardonnée entrave la miséricorde, et tire vers le bas jugements, mais le pardon
du péché empêche le jugement, et ouvre une large porte à toutes sortes de bénédictions spirituelles.
Laissez-nous chercher si nous sommes enseignés par le Saint-Esprit à connaître le Christ,
afin de droiture à l'amour, la peur, la confiance, et lui obéir.
Tous les vanités de ce monde, les privilèges extérieurs, ou des notions simples de la religion, seront bientôt s'évanouir, et laissez ceux qui ont confiance en eux à jamais misérable.
8.08. C'est en effet en les blâmant que Dieu déclare :
Voici que des jours viennent, dit le Seigneur, et je conclurai avec la maison d'Israël
et la maison de Juda une alliance nouvelle,
8.09. non pas comme l'alliance que je fis avec leurs pères, au jour où je pris leur main
pour les tirer du pays d'Égypte.
Puisqu'eux-mêmes ne sont pas demeurés dans mon alliance, moi aussi je les ai négligés,
dit le Seigneur.
8.10. Voici l'alliance que je contracterai avec la maison d'Israël, après ces jours-là,
dit le Seigneur : Je mettrai mes lois dans leur pensée, je les graverai dans leur cœur,
et je serai leur Dieu et ils seront mon peuple.
8.11. Personne n'aura plus à instruire son concitoyen, ni personne son frère, en disant :
« Connais le Seigneur », puisque tous me connaîtront, du petit jusqu'au grand.
8.12. Car je pardonnerai leurs torts, et de leurs péchés je n'aurai plus souvenance.
Le culte terrestre et le culte céleste
9.11. Le Christ, lui, survenu comme un grand prêtre des biens à venir, traversant la tente plus grande et plus parfaite qui n'est pas faite de main d'homme, c'est-à-dire qui n'est pas de cette création,
9.12. entra une fois pour toutes dans le sanctuaire, non pas avec du sang de boucs
et de jeunes taureaux, mais avec son propre sang, nous ayant acquis une rédemption
éternelle.
9.14. combien plus le sang du Christ, qui par un Esprit éternel s'est offert lui-même
sans tache à Dieu, purifiera-t-il notre conscience des œuvres mortes
pour que nous rendions un culte au Dieu vivant.
9.15. Voilà pourquoi il est médiateur d'une nouvelle alliance, afin que, sa mort ayant eu lieu
pour racheter les transgressions de la première alliance,
ceux qui sont appelés reçoivent l'héritage éternel promis.
Le sacrifice du Christ enlève les péchés
9.26. car alors il aurait dû souffrir plusieurs fois depuis la fondation du monde. Or c'est maintenant, une fois pour toutes, à la fin des temps, qu'il s'est manifesté
pour abolir le péché par son sacrifice.
9.27. Et comme les hommes ne meurent qu'une fois, après quoi il y a un jugement,
9.28. ainsi le Christ, après s'être offert une seule fois pour enlever les péchés
d'un grand nombre, apparaîtra une seconde fois - hors du péché - à ceux qui l'attendent,
pour leur donner le salut.
10.05. C'est pourquoi, en entrant dans le monde, le Christ dit : Tu n'as voulu ni sacrifice ni oblation ; mais tu m'as façonné un corps.
10.06. Tu n'as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour les péchés.
10.07. Alors j'ai dit : Voici, je viens, car c'est de moi qu'il est question dans le rouleau du livre, pour faire, ô Dieu, ta volonté.
10.10. Et c'est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés par l'oblation du corps
de Jésus Christ, une fois pour toutes.
10.12. lui au contraire, ayant offert pour les péchés un unique sacrifice, il s'est assis pour toujours à la droite de Dieu,
10.13. attendant désormais que ses ennemis soient placés comme un escabeau sous
ses pieds.
10.14. Car par une oblation unique il a rendu parfaits pour toujours ceux qu'il sanctifie.
10.15. Or l'Esprit Saint lui aussi nous l'atteste ; car après avoir déclaré :
10.16. Telle est l'alliance que je contracterai avec eux après ces jours-là, le Seigneur dit :
Je mettrai mes lois dans leur cœur et je les graverai dans leur pensée.
10.17. Ni de leur péchés, ni de leurs offenses, je ne me souviendrai plus.
10.18. Or là où les péchés sont remis, il n'y a plus d'oblation pour le péché.
Approchons-nous de Dieu
10.29. D'un châtiment combien plus grave sera jugé digne, ne pensez-vous pas, celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, tenu pour profane le sang de l'alliance dans lequel il a été sanctifié, et outragé l'Esprit de la grâce ?
10.30. Nous connaissons, en effet, celui qui a dit : A moi la vengeance.
C'est moi qui rétribuerai. Et encore : Le Seigneur jugera son peuple.
10.31. Oh ! chose effroyable que de tomber aux mains du Dieu vivant !
10.36. Vous avez besoin de constance, pour que, après avoir accompli la volonté de Dieu,
vous bénéficiiez de la promesse.
10.37. Car encore un peu, bien peu de temps, Celui qui vient arrivera et il ne tardera pas.
10.38. Or mon juste vivra par la foi ; et s'il se dérobe, mon âme ne se complaira pas en lui.
10.39. Pour nous, nous ne sommes pas des hommes de dérobade, pour la perdition, mais des hommes de foi pour la sauvegarde de notre âme.