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Le don de la foi: écoute et réponse - (Le blogue de Jacques Gauthier)
- ... foi et d’humilité. C’est ce qu’ont vécu beaucoup de personnes à travers l'histoire, tel le bienheureux Charles de Foucauld qui, conscient de sa fragilité, fit cette prière avant sa conversion : « Mon ...
- Créé le 7 octobre 2013
Le don de la foi: écoute et réponse
http://jacquesgauthier.com/blog2/item/127-le-don-de-la-foi-ecoute-et-reponse.html
Écrit par Jacques Gauthier
"La foi est un don gratuit de Dieu qui demande l'humilité et le courage d'avoir confiance et de faire confiance, afin de voir le chemin lumineux de la rencontre entre Dieu et les hommes, l'histoire du salut" (Pape François, Lumen Fidei, no 14).
Don de Dieu
La foi en Dieu est un don qui provoque le don de soi, mais c’est Dieu qui a d’abord l’initiative. Les grands témoins bibliques en témoignent : la foi est un don que l’on reçoit de Dieu. Il y a cette ouverture en nous du salut de Dieu révélé en Jésus Christ par l’Esprit Saint qui nous rend capables de l’accueillir. L'être humain est capable de Dieu, dit-on en théologie. Mais alors, pourquoi tous ne reçoivent-ils pas ce don?
On peut répondre ainsi: "C’est le mystère insondable de la grâce divine et de la liberté humaine". D'autres peuvent ajouter: "Les voies de Dieu ne sont pas les nôtres". De toute façon, on ne peut pas mesurer la foi, quantifier la grâce. Par contre, on peut demander ce don à Dieu, ce qui exige déjà un peu de foi et d’humilité. C’est ce qu’ont vécu beaucoup de personnes à travers l'histoire, tel le bienheureux Charles de Foucauld qui, conscient de sa fragilité, fit cette prière avant sa conversion : « Mon Dieu, si tu existes, révèle-toi à moi »...
suivent ces thèmes :
"Tout est grâce"
La foi d'Abraham
L'écoute du Verbe
Un coeur qui écoute
La réponse du coeur
Le pari de la foi ...
...La foi chrétienne est directe et totale; on fait confiance, c'est tout. Notre réponse de foi est avant tout une réponse d'amour au Père qui a tout donné en son Fils pour nous relever d'entre les morts. "La foi est la réponse à une Parole qui interpelle personnellement, à un Toi qui nous appelle par notre nom" (Pape François, Lumen Fidei, no 8).
Pour aller plus loin, voir mon essai L'aventure de la foi: quinze variations (Parole et Silence).
Des extraits de ce blogue sont parus dans Prions en Église, Canada, 29 septembre et 6 octobre 2013.
Lire également ce blogue, L'acte de foi: confiance, liberté et relation.
Tibhirine au miroir de Charles de Foucauld (1)
Dom Etienne
http://www.lamaisonislamochretienne.com/tibhirineaumiroirdecharlesdefoucauld.html
Dom Etienne travaille sur les traces que Frère Michel a laissées de sa prière.
Ceci lui permet de découvrir une parenté entre la démarche des Frères de Tibhirine et celle de Charles de Foucauld.
Du savoir si Dieu existe, Charles de Foucauld est passé au désir de connaître ce Dieu qu’il voulait servir.
Le désir de connaître Dieu, semble-t-il, était au cœur des Frères de Tibhirine lorsque la vie leur fut enlevée.
Une authentique fraternité spirituelle
Les dernières notations de frère Michel Fleury
« Faites que je vous connaisse ! »
Un besoin profond de recueillement
" Faites-le moi connaître ! "
Quant à l’autre forme de la prière, celle qui se trouve dans la lettre de Foucauld à son ami Henry de Castries du 14 août 1901, le texte en a été publié dès 1938 :
cette forme a donc été beaucoup mieux connue et c’est la plus vulgarisée ; dans cette lettre écrite quatre ans après la méditation de Nazareth, c’est dans une sorte d’échange spirituel que Charles de Foucauld livre à son ami le récit de sa conversion :
“… une grâce intérieure extrêmement forte me poussait ; je me mis à aller à l’église, sans croire, ne me trouvant bien que là et y passant de longues heures à répéter cette étrange prière : « Mon Dieu, si vous existez, faites que je vous connaisse ! »…” (10)
Ici, nous avons donc une forme légèrement différente ; l’auteur n’a évidemment pas sous les yeux ses formulations antérieures, ni sa méditation de 1897 et il ne se soucie nullement d’ailleurs d’en citer un texte “conforme”.
Il est précisément intéressant de voir qu’avec le temps, en lui, la prière a ‘vécu’ en quelque sorte, et évolué : de la demande – logique de la part de l’incroyant – à ce que Dieu lui fasse connaître son existence, le “moine” est passé à la demande que Dieu se fasse connaître lui-même !
la mise en cause de l’existence de Dieu étant tellement peu à peu dépassée…
Or, c’est cette dernière forme que notre F. Michel Fleury cite dans son carnet ; non qu’il la choisisse plutôt que la première qu’il n’a probablement pas “enregistrée” dans sa mémoire, même si son prieur l’a citée dix ans plus tôt au chapitre.
Il cite simplement la prière sous sa forme la plus connue ; mais il se trouve que cette prière, avec sa forme ambivalente, a de quoi exprimer très précisément les sentiments de Michel à la veille de son “enlèvement”.
Des moments de ténèbres
En effet, ces sentiments ne sont plus ceux du temps de ce que Michel pourrait bien appeler lui aussi, le temps de sa “conversion”.
Car “conversion” il y a bien eu !
Dieu sait que l’itinéraire de Michel n’a rien à voir avec les errances et débordements du jeune Foucauld !
Il est bien plutôt sous le signe d’échecs apparents, voire d’impasses successives, jusqu’à son arrivée à Tibhirine.
Échecs et impasses qui l’ont, c’est vrai, conduit à des moments de ténèbres et de nuit, notamment à la fin de son séjour au Prado à Marseille en 1978, des moments qui se traduisaient par du découragement, peut-être aux limites du désespoir, d’après ce qu’il laisse lui-même entendre.
En effet, de cette “nuit”, il nous reste une trace, au moment de la “conversion” justement, alors que Michel écrit à son cousin Joseph depuis le monastère de Lérins, début mai 1979 :
“Je viens de passer deux séjours à Lérins : un à Pâques, le 2ème à l’occasion du pont du 1er mai.
Le 1er a été l’occasion d’une mise au point, conduit par une faim et soif d’absolu, et ça m’a permis une réconciliation avec Dieu, avec moi-même et les autres aussi.
J’ai la certitude que Dieu continue à faire merveille dans ma vie bâtarde.
Son passage à Pâques 79 sera un tournant pour mon avenir que j’oriente dans le même sens, mais à vie.
En attendant une décision concrète, j’ai repris une vie de prière personnelle, une fois par semaine repas-prière avec Pierrot, Pierre et François, une fois ou l’autre avec les communautés, équipes sur le quartier (Frères de Foucauld, Orantes) et j’ai demandé d’entrer dans un équipe d’A.C.O. (Action Catholique Ouvrière)...
La rencontre de Pâques m’a remis dans une grande joie et une grande paix.
C’est le Dieu fidèle.”
Voilà pour le temps de la « conversion-réconciliation à vie » de Michel avec son Dieu, et il est clair que le chemin accompli par Michel depuis 1980 jusqu’à ce 25 mars 1996 n’a fait que progresser, et progresser avec des “pas de géant” depuis la Pentecôte et Noël 1993 (11).
La prière citée par Michel le 25 mars 1996 n’a pas, et ne peut pas avoir, le même sens que pour le jeune Charles de Foucauld en recherche de conversion (dans sa formulation initiale) ; inversement, elle est beaucoup plus proche du “moine” Charles de Foucauld en recherche non plus de l’existence, ou non, de Dieu, mais de la “Face de Dieu” (dernière formulation) (12).
On pense ici à Moïse demandant, au terme de sa vie, à voir la “gloire du Seigneur” (Ex 34, 18).
Plus précisément encore, pour Michel qui n’est plus au milieu de son cheminement, comme Foucauld en 1901, mais proche du terme, il s’agit bien d’une sorte de “frémissement”, mais non plus de doute, bien plutôt un frémissement de ce qu’on pourrait appeler une “crainte d’amour”, “avant que ne se déchire le voile”, dirait S. Jean de la Croix.
Et l’expression ambivalente de la dernière forme de la prière de Charles de Foucauld - “si vous existez” - vient précisément voiler aux yeux de F. Michel lui-même ce qu’une telle prière - “faites que je vous connaisse”, à savoir “montrez-moi votre Face ; que se déchire le voile !” - pouvait avoir de trop éclatant, mais aussi de trop déchirant ; car, à notre avis, F. Michel ne doutait pas que ce déchirement du voile ne s’opérerait pas sans une forme ou l’autre de ‘martyre’.
Frère Michel face au martyre
De fait, le contexte immédiat des notations qui précèdent dans le “petit carnet” semble nous orienter vers cette perspective.
On y trouve, pour le 24 mars, ces deux textes à la suite, que nous transcrivons tels quels :
“O Dieu, daigne la guérir” (Nb 12)
“Seigneur tout puissant, toi qui gouvernes avec justice, qui examines sentiments et pensées, je verrai ta revanche sur eux, car c’est à toi que je remets ma cause.”
Jr 18/20.
Le message semble assez fort, quand on pense que celui qui a écrit ces lignes allait être pris en otage dans les trois jours et assassiné deux mois plus tard.
Pourtant ce n’est pas Michel qui a ouvert la Bible un peu au hasard, comme le ferait un “fondamentaliste” pour y trouver ce message à son usage ; il a simplement écouté ce qu’il appelle dans son testament “les textes du jour” car, ajoutait-il (13), “sa Parole a été une lampe pour mes pas et une lumière sur mon chemin”.
C’est donc l’Église qui, par sa liturgie, a ouvert la Bible pour notre frère en ces samedi et dimanche 23 et 24 mars 96 ; c’étaient le samedi de la 4ème semaine de carême où on lisait Jérémie 11, 18-20 comme 1ère lecture de la messe (14), et le 5ème dimanche de carême où on lisait aux Vigiles le 12ème chapitre du livre des Nombres ; c’est là que F. Michel a entendu, gardé et ruminé en son cœur la Parole donnée pour avancer sur sa route.
En effet le texte de Jérémie cité est reformulé de manière personnelle et actualisée :
“je verrai ta revanche…” (15)
L'amour de l'Algérie
Ce texte “vengeur” peut nous étonner sous la plume ou le “bic” de Michel ; mais outre que l’accent tombe manifestement sur la fin du verset : “c’est à toi que je remets ma cause”, on peut se demander si la vengeance à laquelle pense Michel n’est pas ici précisément ce verset 13 du livre des Nombres chap.12, à savoir la prière de Moïse qui demande à Dieu la guérison de sa sœur Myriam alors que celle-ci, sous l’empire de la jalousie, a injustement accusé son frère.
Qui est ici cette Myriam dont Michel demande la guérison ?
Ne serait-ce pas tout simplement l’Algérie ?
Il est, par ailleurs, étonnant, et certainement involontaire de la part de Michel, que la fausse référence du texte cité de Jérémie (18/20 et non 11,18-20 ; cf. note 12) nous renvoie au verset suivant :
“Souviens-toi que je me suis tenu devant toi pour te parler en leur faveur, et détourner d’eux ta colère.” (Jérémie 18, 20).
Michel a-t-il fait une petite recherche et s’est-il embrouillé dans les versets ?
ou bien est-ce pure coïncidence ?
à moins qu’une autre “main” ne guide en secret la sienne ?
Quoi qu’il en soit, on a le sentiment que c’est bien ici le mouvement secret de son cœur et de sa prière…
Pour le moment, et faute d’avoir inventorié la série des carnets de F. Michel (16), nous ne voyons pas d’autres points de contact entre Charles de Foucauld et F. Michel ; mais il nous a semblé que celui-ci valait la peine d’être souligné, situé et explicité au sein, ou mieux, au terme de son cheminement spirituel.
Dom Etienne,
Abbaye de Bellefontaine
Prière de Charles de Foucauld (Totus Tuus)
http://www.youtube.com/watch?v=fVhUdBvZ7UQ
ZeBlandos
ZeBlandos·22 vidéos
S'abonner 34
Mise en ligne le 2009-06-21
Concert de la Chorale Totus Tuus à l'Eglise Saint François de Salles en mai 2009
Charles de Foucauld
http://www.youtube.com/watch?v=qqxIS4t7-8A
KTOTV
KTOTV·11 075 vidéos
S'abonner 11 766
Publiée le 2012-04-22
Militaire français issu de la noblesse, converti, ermite dans le désert à Tamanrasset, nous avons tous dans la tête les photographies de cet homme au regard brûlant, que Benoît XVI a béatifié en 2006 : Charles de Foucauld. Derrière ce qui semble parfois être des clichés, qui se cache derrière cette figure attachante du XXe siècle ? Quelle postérité a-t-il laissé ? Quelle fut son oeuvre ? Quelle influence exerce-t-il encore ? Et pourquoi cette fascination opère-t-elle encore aujourd'hui et que nous dit Charles de Foucauld sur la vie chrétienne en terre musulmane ? Pour y répondre, deux invités : le Père Jean-François Six, Théologien, et Petite soeur Monique-Colette de la Fraternité des Petites soeurs de Jésus.
Emission du 22/04/2012
http://www.baptises.fr/?p=617
5. Chercheur de Dieu (1886 à 1890)
http://www.charlesdefoucauld.org/fr/biographie.php
Charles de Foucauld chercheur de Dieu
Mais Charles ne s'intéresse pas à cette gloire.
Il quitte l'Algérie et s'installe près de sa famille à Paris.
Il a 28 ans.
« Au commencement d'octobre de cette année 1886, après six mois de vie de famille 15, pendant que j'étais à Paris, faisant imprimer mon voyage au Maroc, je me suis trouvé avec des personnes très intelligentes, très vertueuses et très chrétiennes; en même temps, une grâce intérieure extrêmement forte me poussait :
je me mis à aller à l'église, sans croire, ne me trouvant bien que là et y passant de longues heures à répéter cette étrange prière:
"Mon Dieu, si Vous existez, faites que je Vous connaisse !" »
« Mais je ne Vous connaissais pas… »
« Oh !
mon Dieu comme Vous aviez la main sur moi, et comme je la sentais peu !
Que vous êtes bon !
Que vous êtes bon !
Comme Vous m'avez gardé !
Comme Vous me couviez sous vos ailes lorsque je ne croyais même pas à Votre existence ! »
« Par la force des choses, Vous m'aviez obligé à être chaste.
C'était nécessaire pour préparer mon âme à recevoir la vérité :
Le démon est trop maître d'une âme qui n'est pas chaste. »
« En même temps Vous m'aviez ramené dans ma famille où j'ai été reçu comme l'enfant prodigue. »
« Tout cela c'était Votre œuvre, mon Dieu, Votre œuvre à vous seul...
Une belle âme Vous secondait, mais par son silence, sa douceur, sa bonté, sa perfection...
Vous m'avez attiré par la beauté de cette âme. »
« Vous m'avez alors inspiré cette pensée :
"Puisque cette âme est si intelligente, la religion qu'elle croit ne saurait être une folie.
Etudions donc cette religion : prenons un professeur de religion catholique, un prêtre instruit, et voyons ce qu'il en est, et s'il faut croire ce qu'elle dit." »
« Je me suis alors adressé à l'Abbé Huvelin. Je demandais des leçons de religion :
il me fit mettre à genoux et me fit me confesser, et m'envoya communier séance tenante... »
« S'il y a de la joie dans le ciel à la vue d'un pécheur se convertissant, il y en a eu quand je suis entré dans ce confessionnal ! »
« Que vous avez été bon !
Que je suis heureux ! »
« Moi qui avais tant douté, je ne crus pas tout en un jour; tantôt les miracles de l'Evangile me paraissaient incroyables; tantôt je voulais entremêler des passages du Coran dans mes prières.
Mais la grâce divine et les conseils de mon confesseur dissipèrent ces nuages... »
« Mon Seigneur Jésus, vous avez mis en moi ce tendre et croissant amour pour vous, ce goût de la prière, cette foi en votre Parole, ce sentiment profond du devoir de l'aumône, ce désir de vous imiter, cette soif de vous faire le plus grand sacrifice qu'il me fut possible de vous faire. »
« Je désirais être religieux, ne vivre que pour Dieu.
Mon confesseur me fît attendre trois ans. »
« Le pèlerinage en Terre Sainte, quelle influence bénie il a eu sur ma vie, quoique je l'ai fait malgré moi, par pure obéissance à Monsieur l'Abbé… »
« Après avoir passé la Noël de 1888 à Bethléem, avoir entendu la Messe de Minuit et reçu la Ste Communion dans la Ste Grotte, au bout de deux ou trois jours, je suis retourné à Jérusalem.
La douceur que j'avais éprouvée à prier dans cette grotte qui avait résonné des voix de Jésus, de Marie, de Joseph avait été indicible. »
« J'ai bien soif de mener la vie que j'ai entrevue, devinée en marchant dans les rues de Nazareth, que foulèrent les pieds de NS, pauvre artisan perdu dans l'abjection et l'obscurité... »
Biographie de Charles de Foucauld
http://www.charlesdefoucauld.org/fr/biographie.php
1. Enfant d'une famille chrétienne (1858 à 1873)
Charles de Foucauld et sa famille
Charles est né en France, à Strasbourg, le 15 septembre 1858 et il a été baptisé deux jours après sa naissance...
...Le 28 avril 1872, Charles fait sa Première Communion. Il est confirmé le même jour.
2. Jeune dans un monde sans Dieu (1874 à 1876)
Charles de Foucauld jeune
Charles est intelligent et il étudie facilement. Il aime beaucoup les livres, mais il lit n'importe quoi.
« Si je travaillais un peu à Nancy c'est parce qu'on me laissait mêler à mes études une foule de lectures qui m'ont donné le goût de l'étude, mais m'ont fait le mal que vous savez… »...
...3. Militaire sans conviction (1876 à 1882)
Charles de Foucauld militaireAprès deux ans d'études à l'École Militaire, Charles est officier. Son grand-père vient de mourir et Charles reçoit tout l'héritage. Il a 20 ans.
Pendant plusieurs années, Charles va chercher son plaisir dans la nourriture et dans les fêtes. On l'appelle alors le « Gros Foucauld ».
« Je dors longtemps. Je mange beaucoup. Je pense peu. »
Mais en octobre 1880, Charles est affecté en Algérie. L'Algérie lui plaît et ses habitants l'intéressent.
« La végétation est superbe : palmiers, lauriers, orangers. C'est un beau pays ! Pour moi, j'en ai été émerveillé : au milieu de tout cela des arabes en burnous blancs ou vêtus de couleurs vives, avec une foule de chameaux, de petits ânes et de chèvres, qui sont de l'effet le plus pittoresque. »...
...Et le 28 janvier 1882, il envoie sa démission de l'armée.
4. Voyageur sérieux (1882 à 1886)...
...Le 23 mai 1884, un pauvre mendiant arrive au poste frontière de l'Algérie. Il est pieds nus, maigre et couvert de saleté. Ce pauvre Juif s'appelle Charles de Foucauld.
« Cela a été dur, mais très intéressant, et j'ai réussi ! »
Le monde scientifique de l'époque est enthousiasmé par le travail de Charles : une véritable exploration ! Il a parcouru 3000 km dans un pays presque inconnu. C'est la gloire !
5. Chercheur de Dieu (1886 à 1890)...
...« Ajouter à ce travail beaucoup de prières, ne former que de petits groupes, se répandre partout surtout dans les pays infidèles si abandonnés et où il serait si doux d'augmenter l'amour et les serviteurs de Notre-Seigneur Jésus. »
6. Moine à la Trappe (1890 à 1897)
7. Ermite au pays de Jésus (1897 à 1900)...
...En aout 1900, Charles rentre en France. M. l'Abbé Huvelin est bien d'accord pour qu'il reçoive le Sacerdoce.
« J'ai été passer un an dans un couvent, à étudier, et j'y ai reçu les Sts Ordres. Prêtre depuis le mois de juin dernier, je me suis senti appelé aussitôt à aller aux "brebis perdues", aux âmes les plus abandonnées, les plus délaissées, afin d'accomplir envers elles ce devoir de l'amour : "Aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimés, c'est à cela qu'on reconnaîtra que vous êtes mes disciples". Sachant par expérience que nul peuple n'était plus abandonné que les musulmans du Maroc, du Sahara algérien j'ai demandé et obtenu la permission de venir à Béni Abbès, petite oasis du Sahara algérien sur les confins du Maroc. »
8. Frère de tous à Béni Abbès (1901 à 1904)...
...Mais Dieu ne l'a pas empêché et Charles est violemment tué le 1er décembre 1916.
« Quand le grain de blé qui tombe à terre ne meurt pas, il reste seul ;
s'il meurt, il porte beaucoup de fruits...