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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 04:23
Jeudi 10 avril 2014     
J'aimerais m'attarder sur le mot-clé  --- Conversion  des   Mots-clés du Guide de lecture de la Bible 2014  Avril 2014
  Ma conversion vous la retrouverez ici =>
   
  Celle des autres => ?    
 

conversion => Thérèse de Lisieux - Vivre d’amour
Thérèse Martin naît à Alençon le 2 janvier 1873.
 Malade, elle quitte la maison pour être mise en nourrice et revient seize mois plus tard.
Sa mère meurt lorsqu’elle a quatre ans.
 Deux de ses sœurs aînées vont entrer au carmel de Lisieux.
 Ses séparations la rendent très malade.
 Elle est guérie par le sourire de la Vierge Marie en 1883.
À Noël 1886, elle vit ce qu’elle appelle sa « conversion ».
 Elle prie pour le repentir du meurtrier Pranzini, afin d’étancher la soif de Jésus.
 Sa rencontre avec le pape Léon XIII montre sa détermination d’entrer au carmel de Lisieux, ce qu’elle fera à quinze ans.
 Elle découvre et approfondit une petite voie de sainteté, faite de confiance et d’amour.
 Elle ne se complaît pas dans la souffrance; c’est l’amour seul qui l’intéresse, surtout durant sa terrible nuit de la foi les dix-huit derniers mois de sa vie.
 Elle écrit : « Je ne meurs pas, j’entre dans la vie ».
http://www.jacquesgauthier.com/videos/emission-cest-ca-la-vie/therese-de-lisieux.html
 



 

 

 

 

La conversion de Noël 1886


 http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:Knixrg5FOW4J:fr.wikipedia.org/wiki/Th%25C3%25A9r%25C3%25A8se_de_Lisieux+&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=ca


 Thérèse à treize ans
Le soir de Noël, Louis Martin et ses filles assistent à la messe de minuit à la cathédrale, mais le cœur n'y est pas.
 De retour aux Buissonnets, comme chaque année, Thérèse place ses souliers devant la cheminée pour qu'on y dépose ses cadeaux.
 Fatigué et agacé par cet enfantillage, Louis dit à Céline :
 « Heureusement que c'est la dernière année ! »E 13
 Thérèse commence à pleurer puis, brusquement, se reprend et essuie ses larmes. Joyeuse, elle ouvre alors ses cadeaux devant Céline qui n'en revient pasD 43.

Elle explique le mystère de cette conversion dans ses écrits.
 Parlant de Jésus, elle affirme ainsi qu'« en cette nuit où Il se fit faible et souffrant pour mon amour, il me rendit forte et courageuse »E 14.
 Elle découvre alors la joie dans l'oubli d'elle-même et ajoute :
« Je sentis, en un mot, la charité entrer dans mon cœur, le besoin de m'oublier pour faire plaisir, et depuis lors je fus heureuse. »E 15
 Brusquement, elle est libérée des défauts et imperfections de son enfance :
 cette grâce reçue le soir de Noël la fait grandir et entrer dans l'âge adulte.
 Elle a retrouvé « la force d'âme qu'elle avait perdue » lors de la mort de sa mère, et c'était « pour toujours qu'elle devait la conserver »D 44.

Beaucoup de choses changeront après cette nuit de Noël 1886, qui marque le début de la troisième partie de sa vie, « la plus belle »D 44.
 Elle l'appellera la « nuit de ma conversion »Note 2 et écrira :
 « Depuis cette nuit bénie, je ne fus vaincue en aucun combat, mais au contraire je marchai de victoires en victoires et commençai, pour ainsi dire, une course de géant. »E 14


E 13

13.↑ À cette date, les lois anticléricales avaient déjà provoqué la fermeture de couvents et des expulsions de religieux à l'étranger. Des violences inattendues n'étaient pas impossibles.

D 43.↑ Derniers entretiens, p. 1145, 1146, 1189


E 14.↑ Il instruira quelques années plus tard le procès en béatification de Thérèse.
E 15.↑ Document B34-23.pdf [archive] Guy Gaucher, « Thérèse de Lisieux. Les seize carmélites de Compiègne et Bernanos », Colloque des 7 et 8 mai 1994. Mort et renaissance du Carmel de France, Table des matières par la Société historique de Compiègne [archive], p. 145-149.


Guy Gaucher, Histoire d'une vie, Thérèse Martin, Édition du Cerf, rééd. revue et corrigée, 1993 (ISBN 2-204-06966-3) D44.↑ a et b p. 65

 

NOTE 2.↑ « La nuit de Noël 1886 fut, il est vrai, décisive pour ma vocation, mais, pour la nommer plus clairement, je dois l'appeler : la nuit de ma conversion. En cette nuit bénie dont il est écrit qu'elle éclaire les délices de Dieu même, Jésus qui se faisait enfant par amour pour moi daigna me faire sortir des langes et des imperfections de l'enfance. Il me transforma de telle sorte que je ne me reconnaissais plus moi-même. Sans ce changement, j'aurais dû rester encore bien des années dans le monde. » (Thérèse de Lisieux, Œuvres complètes, Cerf/DDB 1992, p. 559, Lettre 201, du 1er nov. 1896)

 

Thérèse de Lisieux, Œuvres complètes, Éditions du Cerf/Desclée de Brouwer, 1992 (ISBN 2-204-04303-8) D16.↑ Derniers entretiens, Le carnet jaune, 8 août 1897, p. 1085

 

Portrait de Thérèse enfant. © D. R.

 

 

 


1er octobre : Thérèse de l'Enfant-Jésus

http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:Kb4KUhgI1MwJ:www.croire.com/Definitions/Vie-chretienne/Sainte-Therese-de-Lisieux/La-vocation-d-une-enfant+&cd=4&hl=fr&ct=clnk&gl=ca

La vocation d'une enfant?

Mgr Guy Gaucher, évêque émérite de Bayeux et Lisieux (Calvados) évoque la vocation de la "petite Thérèse", aussi nommée Thérèse de l'Enfant-Jésus.

 

 

 

 

 Le soir de Noël, Thérèse, triste et pleurant pour un rien, reçoit de l'enfant de la crèche la force de surmonter toutes difficultés. Un Dieu inattendu se révèle...

Dans son jardin des "Buissonnets" (à Lisieux) où Thérèse, douze ans, joue avec son chien Tom, elle se trouve à la fois heureuse et malheureuse.

Heureuse parce qu'elle est entourée de beaucoup d'amour par ses grandes soeurs (Marie, Pauline carmélite, Léonie et Céline) et surtout par son Papa qu'elle appelle son Roi (lui, dit qu'elle est sa "petite Reine"). Mais aussi malheureuse parce que depuis la mort de sa maman à Alençon lorsqu'elle n'avait que quatre ans et demi, elle a perdu sa forte joie de vivre. Elle a peur des séparations possibles (déjà elle a perdu sa soeur Pauline entrée au Carmel et qu'elle avait choisie comme seconde maman).
 
 Son tempérament a changé : elle est devenue timide, un peu renfermée. Hypersensible, elle pleure pour un rien et ensuite "pleure d'avoir pleuré !" Ce n'est pas à l'école que ça va mieux. Les cinq années qu'elle y passe lui ont semblé "les plus tristes de sa vie" ! Certaines grandes filles de sa classe la persécutent un peu parce qu'elle a des bonne notes.
 
Thérèse voudrait en sortir. Elle aime beaucoup Jésus et le prie avec ferveur depuis sa première communion à onze ans. "Ce fut un baiser d'amour", dira-t-elle de cet évènement. Jésus se donnait à elle et en retour elle se donnait à lui et voulait être religieuse.

Noël 1886 : la nuit de la conversion

Voilà qu'elle a quatorze ans, toujours pleurnicheuse. Mais le soir de la nuit de Noël 1886, après avoir communié", revenant en famille aux Buissonnets où l'attendent des cadeaux dans la cheminée, son Papa, fatigué, laisse échapper : "Heureusement que c'est la dernière année (qu'on prépare ainsi les cadeaux). Elle est trop grande..."
 
Ayant entendu, Thérèse fond en larmes. Elle monte l'escalier pour retirer son chapeau. Devant son état, sa sœur Céline lui conseille de ne pas descendre. Mais soudain, Thérèse reçoit une grande grâce de force. Elle ne se reconnaît pas ! Ses larmes sont séchées. Elle redescend l'escalier, découvre ses cadeaux en riant. Tous sont dans la joie. La "pleureuse" a été soudainement transformée en une fille forte, après dix ans d'efforts. Elle appellera ce Noël, la nuit de sa "conversion". Le Dieu fort qui se fait si petit en Jésus à Bethléem a transformé la faible petite Thérèse Martin en une jeune fille combattante pour son amour. D'autant qu'elle voudrait aussi être carmélite et qu'il faudrait de la force pour vivre cette vocation. Alors, elle priait... elle priait...

Et voilà que l'Amour est entré dans son cœur, elle va s'oublier pour faire plaisir aux autres et dès écrit-elle, "je fuis heureuse".
 
Elle va pouvoir mener un grand combat pour sa vocation et traverser tous les obstacles. Il lui sera facile de convaincre son père, prêt à donner toutes ses filles à Dieu (ce qui arrivera). C'est plus difficile avec son oncle Guérin et surtout avec le supérieur du Carmel, totalement opposé à l'entrée au Carmel d'une fille si jeune qui a été très malade. Ayant relevé ses cheveux en chignon pour avoir l'air plus âgée, Thérèse ira voir son évêque à Bayeux. Mais en vain. Il ne lui restera plus qu'à aller à Rome supplier le pape Léon XIII pour qu'il lui permette d'entrer au Carmel à 15 ans ! Cela se fera quatre mois plus tard. Devenue Thérèse de l’Enfant Jésus, elle choisira de devenir de plus en plus petite pour s’abandonner à Jésus.

Cette "conversion" ne sera pas un feu de paille. celle qui écrivait "j'étais vraiment insupportable par ma trop grande sensibilité" est devenue selon la formule du pape saint Pie X "la plus grande sainte des temps modernes".
 
Elle sera canonisée en 1925 et déclarée "patronne des missions". Jean-Paul II l'élèvera au rang de "Docteur de l’Église en 1997. Elle est connue dans le monde entier et environ 2000 chapelles, églises, basiliques, cathédrales, lui sont consacrées. Thérèse est la preuve vivante que la puissance de l'Amour miséricordieux de Dieu peut vaincre toute faiblesse et que rien ne lui est impossible.

 

Mgr Guy Gaucher, évêque émérite de Bayeux et Lisieux, 2007
Croire.com

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